Interview André sur oxyde d'éthylène
Propos recueillis par Guillaume Malaurie et Fabrice Nicoline (Le Nouvel Observateur, "Ces bébés qu'on empoisonne" Article du 17 novembre 2011) :
Pour André Picot, ancien directeur de recherche au CNRS, l'interdiction de l'oxyde d'éthylène est un impératif catégorique de sécurité sanitaire.
André Picot est toxicochimiste. Il a été le premier Directeur de Recherche de l’Unité de Prévention du Risque Chimique au CNRS. Il est aujourd’hui Président de l’Association Toxicologie-Chimie (ATC) et Expert honoraire auprès de l'Union européenne pour la fixation des normes des produits chimiques en milieu de travail à Luxembourg.
- Que vous inspire le fait que l’on puisse continuer à stériliser des biberons à l’oxyde d’éthylène ?
C’est un total non sens ! Enfin, comment peut-on prendre le risque de mettre dans la bouche des bébés une tétine qui recèle des résidus de substances mutagènes ultra agressives ! C’est en 1994 que le Centre International contre le Cancer de Lyon (OMS) a classé cette molécule dans le groupe 1 des agents cancérogènes chez l’homme1.
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