L’industrie moderne, qui est née à la fin du XIXe siècle, a rapidement utilisé les matières fossiles (pétrole, huiles de schiste et gaz) pour produire de l’énergie et toute sorte de produits consommables, ceci grâce au progrès de l’ingénierie et de la chimie, qui ont permis l’accès à la matière fossile et à sa transformation chimique.
Pour produire de l’énergie, le gaz est l’élément le plus facilement exploitable, surtout du point de vue du transport puisqu’il est liquéfiable. Il existe sous deux formes : le gaz conventionnel (majoritairement formé de Méthane) accessible à partir de poches souterraines hermétiques et le gaz non conventionnel (lui-même constitué surtout de Méthane), distribué de façon diffuse dans différentes couches géologiques.
L’exploitation intensive du gaz conventionnel (le plus facile à obtenir) durant le XXe siècle, a rapidement diminué dans les gisements naturels, surtout depuis les récentes tensions politiques dans les pays producteurs, ce qui rend l’accès à ces pays de plus en plus difficile et onéreux. Les occidentaux ont donc, pour palier à ces difficultés, commencé à utiliser des voies alternatives, comme l’extraction du gaz non conventionnel ou gaz de schiste. Bien que difficilement accessible et à un coût économique à la limite de l’acceptable, les techniques d’extraction utilisées, permettent de produire de l’énergie sur son propre sol. Cette expansion vouée à croître, va certainement aggraver l’équilibre écologique de notre planète, devenu déjà très fragile.
C’est ce dernier point, en analysant précisément la technique d’extraction de ce gaz de schiste, qui nous interpelle et nous interroge sur le fait que nous allons peut-être détériorer notre environnement et ceci à un niveau jamais atteint.
Considérons dans un premier temps les principaux pays producteurs de gaz dans le monde
Steven Arod (Genève, Suisse)
Promotion ATC 2011